PRANK: stunt; 2022/23
2022 - 2023
Phyllida Barlow
Des tours de chaises vacillantes, des meubles entrecroisés et des oreilles de lapin blanches absurdes : dans sa série PRANK, Phyllida Barlow bouleverse tout une fois de plus. Ce qui semble grandiose devient ludique. Ce qui semble solide semble sur le point de s’effondrer à tout moment. Les sculptures montrent sa vision rebelle de la monumentalité.
Détails
- Numéro de plan: B62
- Zone: Mouvement
- Titre: PRANK: stunt; 2022/23
- Créateur: Phyllida Barlow
- Date: 2022 - 2023
- Matériel:
- Acquisition: Prêt, avec l’aimable autorisation de Phyllida Barlow Estate et Hauser & Wirth
- Numéro d'objet: MIDTEMP004
Barlow joue avec l’idée que l’art peut bien provoquer un certain inconfort, comme un intrus dans l’espace. Où se situe l’art et à qui est-il destiné ? Elle remet en question la vision traditionnelle de l’art et renverse les valeurs classiques telles que la symétrie et l’équilibre. Le résultat semble parfois chaotique et absurde, mais il semble étonnamment humain en raison de sa vulnérabilité.
La série PRANK, achevée juste avant sa mort en 2023, se compose de sept sculptures de meubles et d'objets d'atelier empilés de manière précaire. Pour la première fois, Barlow a travaillé avec des matériaux extérieurs robustes tels que l'acier et la fibre de verre. Elle rompt avec son utilisation habituelle du carton, du tissu et du ciment.
Un motif récurrent est celui des drôles d'« oreilles de lapin » blanches. Ils vacillent, grimpent ou s’agrippent aux sculptures. Barlow avait déjà introduit ce concept dans ses premiers travaux, comme un clin d'œil ironique à la grandiloquence des sculptures masculines classiques. Ils donnent à ses images quelque chose de comique et de léger, et par là même aussi quelque chose de rebelle.
La série a été présentée au City Hall Park de New York et est considérée comme la déclaration finale de Barlow. Son travail appelle à une double perspective : l’émerveillement et la réflexion. Dans son monde, la sculpture n’est jamais distante, mais corporelle, absurde et pleine de vie — une forme d’art qui connaît les règles et les ignore joyeusement.
Phyllida Barlow (1944–2023, Royaume-Uni) a réalisé des sculptures anti-monumentales à partir de matériaux simples tels que le carton, le tissu et le ciment pendant près de 60 ans. Ses grandes installations ludiques sont volontairement maladroites, de sorte qu’elles révèlent leur vulnérabilité. Elle montre également des traces du processus de production, questionne l’espace et invite le public à vivre la sculpture autrement. En 2017, elle a représenté la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise.
Du même artiste

Phyllida Barlow
Des tours de chaises vacillantes, des meubles entrecroisés et des oreilles de lapin blanches absurdes : dans sa série PRANK, Phyllida Barlow bouleverse tout une fois de plus. Ce qui semble grandiose devient ludique. Ce qui semble solide semble sur le point de s’effondrer à tout moment. Les sculptures montrent sa vision rebelle de la monumentalité.

Phyllida Barlow
Des tours de chaises vacillantes, des meubles entrecroisés et des oreilles de lapin blanches absurdes : dans sa série PRANK, Phyllida Barlow bouleverse tout une fois de plus. Ce qui semble grandiose devient ludique. Ce qui semble solide semble sur le point de s’effondrer à tout moment. Les sculptures montrent sa vision rebelle de la monumentalité.
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